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l'encre rouge
25 décembre 2005

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

orphelins_baudelaireIl fallait que j'en fasse un article. Une série aussi complète et fantastique ne peut rester sous silence.
Ma chère tante m'a offert les 4 premiers tomes (sur 13 quand même, j'ai de la marge) des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.

J'ai littéralement dévoré le premier tome et j'attaque à l'instant le tome 2. Tout est clair rien qu'au titre de la série, mais également avec le titre du premier tome : "Tout commence mal..."
Oui, les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire portent bien leur nom. Mais l'auteur arrive à ne pas faire tomber leurs histoires en pathétiques anecdotes. Non, le style est fluide, rebondissant et l'auteur interpelle si souvent le lecteur qu'on a l'étrange impression d'être assis à côté de lui, de ne pas lire le livre mais d'écouter son histoire.

La vie des enfants Baudelaire démarre bien mal... Tout commence le jour où leurs parents disparaissent dans l'incendie de leur maison laissant leurs trois enfants à la tête d'une immense fortune. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les voilà confiés à leur oncle, le Comte Olaf, qui déploiera toutes les ruses pour s'emparer de leur richesse. Il faudra encore plus de malices aux trois enfants pour déjouer les tours pendables de cet étrange aristocrate...

J'ai vraiment adoré. C'est à lire.
Pour votre plaisir et aussi le mien, voici la quatrième couverture du tome 1 : "Tout commence mal..."

"Cher lecteur,
Je regrette fort de devoir le dire, mais le livre que voici ne contient rien de plaisant. Il raconte la triste histoire de trois enfants qui ont toutes les déveines. Ils ont beaux être bien élevés, et charmants, et intelligents, il ne leur arrive que des misères. De la première page à la dernière, ils vont d'une catastrophe à l'autre et collectionnent les pires ennuis - à croire qu'ils attirent les calamités. Dans ce bref volume seulement, les enfants Baudelaire affrontent un sinistre personnage, de hideux habits qui grattent, un épouvantable incendie, un complot pour dérober leur héritage et de la bouillie froide au petit déjeuner. Pour ma part, il est de mon devoir de relater ces funestes épisodes, mais rien ne t'enterdit, cher lecteur, de remettre immédiatement ce livre où tu l'as pris et d'en choisir un plus joyeux, si tu préfères les histoires gaies.
Avec mes sentiments respectueux,
Lemony Snicket."

orphelins_tome_2Lemony Snicket (pseudonyme de Daniel handler), star montante de l'édition adulte américaine, est notamment l'auteur de "The Basic eight", roman remarqué aux Etats-Unis en 2001. Attaché à la protection de sa vie privée, il cultive mystères et incertitudes autour de sa biographie : on sait qu'il est né aux Etats-Unis dans une petite ville, et y habite toujours, mais dans une grande métropole. A ses moments perdus, il recueille des témoignages, art dans lequel il est passé maître selon es autorités compétentes.

Pas de temps morts dans ce premier tome des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Pas de temps non plus pour s'appesantir sur le triste sort des enfants. La place est à l'action et à la réflexion. Il faudra faire preuve de beaucoup d'intelligence pour se sortir des moments difficiles. Heureusement Violette, Klaus et Prunille ne manquent pas d'astuce ! Violette, l'aînée, a quatorze ans et adore les sciences. Elle a toujours une nouvelle invention en préparation. Le second, Klaus, dévore les livres et, à douze ans, il a déjà engrangé un savoir impressionnant. Enfin, la petite Prunille, "pas plus haute qu'une botte", utilise ses quatre dents pour mordre tout ce qui passe...

Le monde vu avec des yeux d'enfants, c'est encore le meilleur moyen de le comprendre. Les enfants à partir de onze ans l'ont bien compris puisque les Orphelins Baudelaire ont déjà détrôné plusieurs fois Harry Potter des meilleures ventes aux États-Unis. Pas de fantastique ni de sorcellerie pourtant, les aventures des enfants Baudelaire se déroulent dans une époque qui n'est plus la nôtre mais ils nous en apprennent long sur la vie, sans morales ni leçons. C'est un plaisir de les suivre même si leur vie est loin d'être rose, le style de Lemony Snicket est toujours subtil et plein d'humour et rappelle un peu Roald Dahl dans James et la grosse pêche. Il y a fort à parier que Lemony Snicket deviendra rapidement un classique de la littérature jeunesse !

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Commentaires
V
oui exactement, c'est tout à fait ça. Pouvoir oublier l'espace d'un instant le monde dans lequel on vit pour plonger dans un nouveau inventé par l'auteur. Surtout que dans cette série, l'auteur interpelle énormément les lecteurs ce que j'adore personnellement. <br /> Lisez les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire !!!!!!!!!!!!
T
Ah, j'adore les romans qui durent looooongtemps ! Je me suis fait offrir pour Noël, The Black Company, de Glen Cook (en VO :) ), et en 10 tomes. Ça fait tellement plaisir :)<br /> Bon, forcément ce n'est pas *vraiment* le même style que les orphelins Baudelaire, mais ça me passione à peu près autant que tu le décris.<br /> En tout cas ça me rappelle à quel point il est bon de pouvoir se plonger dans un livre et se "réveiller" quelques heures après en se rendant compte qu'on ne se souvient même pas d'avoir tourné les pages. Oublier le monde qui nous entoure. S'oublier soi même et fusionner, en quelque sorte, avec l'esprit de l'écrivain, et se retrouver dans l'univers qu'il a inventé pour nous...<br /> <br /> Je délire, je délire... Mais j'y retourne, il me reste 9 livres à lire :)
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