La vie est un couloir infini

Des pas dans un couloir. Il s’approche et il s’enfuit. La lumière est sombre, les portes du couloir sont fermées, toutes. Il les a toutes fermées. C’est fini. Il ne veut plus y retourner. Il est temps d’avancer, d’entrer ailleurs. Il veut ouvrir d’autres portes. Il doit changer de couloir.

Il tourne à droite. Des pas dans un couloir.

Les murs sont bleus, bleu clair, un bleu du ciel. Il rêve de ce couloir. Les portes sont blanches et entrouvertes. Peut-il entrer ? Pourquoi pas, il est libre d’aller ou bon lui semble. Maintenant il sait que tout lui est possible, les portes sont ouvertes, il peut entrer. Les pas ralentissent, les bruits diminuent. L’ombre rapetisse et le néant disparaît.

L’homme est sorti de l’ombre et découvre la lumière, il découvre la vie dans une chambre de verre. Mais les murs sont fragiles, il doit en prendre soin. La vie est enfermée dans ces pièces blanches, le couloir est infini mais les portes sont restreintes. Car s’il y a plusieurs chemins, ils conduisent tous au même point.